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Carré noir

12 septembre 2008

Une larme

Recommencer. Encore une fois. Territoire vierge. Loin des yeux connus. Seul.

Septembre 2008, je n’ai pas trouvé d’issue. Je pense encore à lui, tous les jours, tout le temps. Je devrais pourtant comprendre qu’il n’y aura jamais de « nous », que cette histoire est finie et qu’elle n’a jamais existé que dans ma tête. Je n’y arrive pas, je ne peux pas renoncer à lui.

Il me semble que mon existence n’a été qu’une longue souffrance et que je suis incapable d’être heureux. Je reste inerte, je ne fais rien pour m’en sortir et je m’en veux. Ma vie m’échappe, je ne connais que l’ennui et la solitude. Je me sens étranger parmi le monde entier.

Il reste l’espoir. L’espoir que ça change. L’espoir qu’il revienne ou que quelqu’un le remplace. L’espoir de partir d’ici.

La nuit est tombée, le monde est devenu rassurant. Plus un bruit, tous les fantômes de Babylone dorment et c’est comme s’il n’y avait plus que moi, à errer sans bouger devant cet ordinateur ami.

Demain, le même matin qu’aujourd’hui, aussi celui d’hier et de la semaine dernière, rien de nouveau, rien à faire qu’attendre et espérer.

J’aimerais tellement que cette tristesse me quitte, que le soleil m’inonde, dissolve les blocages et la haine de moi. Un électrochoc. Parfois, souvent, je voudrais ne plus me réveiller dans ce monde glacial, redevenir une âme pure et m’envoler.

Ce que j’attendais de la vie n’était pourtant pas si complexe. J’aurais voulu seulement quelqu’un à aimer et qui m’aimerait aussi. Alors tout serait possible et l’univers, à moi. Ce n’était surement pas mon destin, à moins que j’aie quitté sa route et que je ne parvienne plus à la rejoindre.

Qu’importe, ce soir j’ai pu écrire et le sommeil m’attend pour oublier enfin.

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